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Boris Cheval (ENS de Rennes ) - Yes we can! Comment pouvons-nous surmonter le coût de l'effort et adopter un mode de vie actif ?

Publié le 2 mars 2024 Mis à jour le 8 mars 2024

Conscients des bienfaits de l'activité physique, la plupart des individus déclarent avoir l’intention d’adopter un mode de vie physiquement actif. Cependant, il est préoccupant de constater que près de la moitié d’entre eux échouent à concrétiser cette intention en comportement réel. Les mécanismes sous-jacents à cette difficulté à traduire l'intention en action restent encore mal compris. Dans cette présentation, je soutiens que l’attraction automatique pour la minimisation de l'effort pourrait éclairer ce phénomène. Je présenterai des données comportementales et neurologiques étayant cette hypothèse selon laquelle nous sommes prédisposés à minimiser les coûts énergétiques. J’illustrerai également à l’aide de données longitudinales à grande échelle comment les ressources cognitives peuvent jouer un rôle crucial dans la lutte contre cette attraction du moindre effort. En m’appuyant sur nos dernières recherches, je démontrerai comment les différences individuelles dans la tendance à approcher (versus éviter) l

Date(s)

le 11 mars 2024

ATTENTION : SEMINAIRE REPORTE A UNE DATE ULTERIEURE

Lieu(x)

Bâtiment Max Weber (W)

Amphithéatre
Boris Cheval (ENS Rennes)

Yes we can! Comment pouvons-nous surmonter le coût de l'effort et adopter un mode de vie actif ?


Conscients des bienfaits de l'activité physique, la plupart des individus déclarent avoir l’intention d’adopter un mode de vie physiquement actif. Cependant, il est préoccupant de constater que près de la moitié d’entre eux échouent à concrétiser cette intention en comportement réel. Les mécanismes sous-jacents à cette difficulté à traduire l'intention en action restent encore mal compris. Dans cette présentation, je soutiens que l’attraction automatique pour la minimisation de l'effort pourrait éclairer ce phénomène. Je présenterai des données comportementales et neurologiques étayant cette hypothèse selon laquelle nous sommes prédisposés à minimiser les coûts énergétiques. J’illustrerai également à l’aide de données longitudinales à grande échelle comment les ressources cognitives peuvent jouer un rôle crucial dans la lutte contre cette attraction du moindre effort. En m’appuyant sur nos dernières recherches, je démontrerai comment les différences individuelles dans la tendance à approcher (versus éviter) l'effort peuvent jouer un rôle clé dans la régulation des comportements d'activité. Enfin, je discuterai du rôle fondamental des expériences affectives dans la promotion de l'activité physique.

Mis à jour le 08 mars 2024